Réflexes Archaïques 

Essentiels à l’adaptation, la survie, la protection, mais aussi au développement intellectuel et émotionnel.

Les réflexes archaïques sont des mouvements automatiques que l’on observe chez le nouveau-né. Ces mouvements sont déclenchés par des stimuli internes/externes spécifiques. Leur rôle : protection et survie,  connexions cérébrales, intégration sensorielle et  développement moteur dans le champ gravitationnel.

Leur présence est le signe du bon développement du système nerveux et du tonus musculaire du bébé. Certains sont d'ailleurs contôlés par les pédiatres.

Leur évolution connaît 3 stades : une phase d’émergence, une phase d’activation et une phase d’intégration (pouvant aller jusqu'à l'age de 3 ans).

Si cette évolution est entravée, vont s’ensuivre des déficits posturaux, des troubles d’apprentissage et comportementaux.

Or, chez certains enfants ou adultes une partie des réflexes n'est soit pas bien développée, soit pas complètement intégrée.

Et la remanence de réflexes archaïques constitue pour l’enfant ou l’adulte un stress corporel, un parasitage qui perturbent les apprentissage, qui empechent de se consacrer pleinement à ses objectifs.

Des techniques associant mouvements spécifiques et stimulations sensorielles (tactile, proprioceptive, vestibulaire, visuelle et auditive) permettent aujourd’hui de remédier à la persistance ou au manque de développement des réflexes chez l’enfant ou chez l’adulte.

L'’intégration des réflexes a pour objectif de donner au cerveau une nouvelle occasion d’expérimenter les mouvements qui ont fait défaut dans les premiers mois de son développement. Ils reproduisent des séquences de mouvements rythmiques effectués spontanément par le bébé. 

Pourquoi travailler sur les réflexes archaïques ?

Moteur et physique :

• Retards moteur ( ramper, quatre pattes, marcher, parler, sauter, etc.).

• Difficultés de coordination et d’équilibre

• Marche sur la pointe des pieds.

• Difficultés à nager la brasse

 Cognitif :

• Troubles « dys » (dyslexie, dyspraxie, dysphasie, dysgraphie, etc.).

• Déficit d’attention, agitation, hyperactivité.

• Difficultés de concentration, de mémorisation, d’apprentissage, d'organisation

• Tendance autistique.

Émotionnel :

• Anxiété, peurs irrationnelles.
• Angoisse de séparation.
• Faible résistance au stress.
• Manque de confiance, mauvaise estime de soi.

Des techniques douces, non invasives et respectueuses de l’enfant et de l’adulte. 

Une séance dure 1h environ :

La première séance permet de faire une évaluation du niveau de développement des réflexes. Elle consiste dans un premier temps à un questionnement précis de l'adulte ou des parents et de l’enfant afin d’accéder à une meilleure compréhension de l’historique et des blocages rencontrés. Des tests moteurs spécifiques sont ensuite réalisés afin d’évaluer le niveau d’intégration de chacun des réflexes étudiés.  Les exercices adaptés seront alors proposés..

Le travail exercé en cabinet puis renforcé à la maison, consiste en des mouvements ou des pressions isométriques, très spécifiques, effectués lentement : on fait reproduire les différentes étapes du schéma du réflexe non-intégré dans le sens du mouvement et dans son sens contraire. Ces exercices simples seront proposés pour la maison. Dans les suivis d’enfants, la famille est pleinement intégrée dans le processus d’éducation

L’intégration des réflexes peut se faire en complément d’un suivi en orthophonie, psychomotricité, ostéopathie, orthodontie, réflexologie, etc.

Les exrecices d'intégration des réflexes archaïques peuvent etre couplés à d'autres techniques (Sophrologie, Braigym, EFT, Hypnose...)